Pouvez-vous nous dire un mot sur la façon dont vous avez été nommé Supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre ?
A peu près deux semaines avant notre chapitre général en juillet dernier, le cardinal Castrillon Hoyos, le nouveau président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, m'a demandé de servir comme Supérieur général de la Fraternité. Ce n'était certes pas ce à quoi je m'attendais puisque j'avais prévu de poursuivre mes études de théologie à Rome. Cela faisait neuf ans que je présidais à l'implantation de la Fraternité aux Etats-Unis et au Canada. J'aspirais à un temps de repos, de prière, et de réflexion. J'étais d'ailleurs en vacances chez mes parents quand l'appel est venu de Rome.