En plusieurs diocèses du Brésil les fidèles ont demandé à leurs évêques respectifs la Messe dans la forme extraordinaire du rite romain. Cependant, les évêques n’accordent pas leur permission pour qu’un prêtre puisse célébrer la Messe tridentine à la demande des fidèles. Et si on en permet la célebration, on exige que seuls les fidèles parlant couramment latin puissent y assister.
En vertu de ces faits, je vous demande quelques éclaircissements à propos de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum.
- Après l’entrée en vigueur du Motu Proprio Summorum Pontificum, faut-il la permission de l’évêque diocésain pour que n’importe quel prêtre puisse célébrer la Messe grégorienne ?
- Les fidèles doivent-ils maîtriser la langue latine pour pouvoir assister à la Messe grégorienne ? Ou une feuille de messe en format bilingue (latin-portugais) suffirait-elle pour que les fidèles puissent y assister ?
- Un petit groupe de fidèles (huit personnes, par exemple), quoique stable, est-il insuffisant pour que la Messe dans la forme extraordinaire soit célébrée ?
- L'évêque diocesain doit-il intervenir pour que la demande de Messe grégorienne par un groupe stable de fidèles soit accepter ?
- Les fidèles ne faisant pas partie du groupe stable pourront-ils assister à la Messe grégorienne ?
- Pourra-t-on célébrer des mariages dans la forme extraordinaire du rite romain ?
- Avec la publication de Motu Proprio Summorum Pontificum, le Pape Benoît XVI désire-t-il que la messe grégorienne soit amplement offerte dans les diocèses ?
- Le Saint Père désire-t-il que l’enseignement du latin fasse son retour dans les séminaires pour que les futurs prêtres puissent dire la messe dans la langue latine ?
- Les évêques diocesains doivent-ils suivre les orientations de la Commission pontificale Ecclesia Dei à propos de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum même si le nonce apostolique au Brésil devait émettre une opinion contraire ?