Cher Frère, c’est avec peine que Nous vous écrivons aujourd’hui. Avec peine, car Nous devinons le déchirement intérieur d’un homme qui voit l’anéantissement de ses espoirs, la ruine de l’œuvre qu’il croit avoir entreprise pour la bonne cause. Avec peine, car Nous pensons au désarroi des jeunes qui vous ont suivi, pleins d’ardeur, et qui découvrent maintenant l’impasse. Mais notre peine est plus vive de constater que la décision de l’autorité compétente, – pourtant formulée très clairement – est tout à fait justifiée, il faut le dire, par votre refus de modifier votre opposition publique et persistante au concile œcuménique Vatican II, aux réformes post-conciliaires et aux orientations qui engagent le Pape lui-même – que cette décision prête encore à discussion jusqu’à vous conduire à rechercher une quelconque possibilité juridique de l’infirmer.