Cher Révérend Père,
Votre bonne lettre pleine de charité à mon égard et à l’égard de la Congrégation m’a vivement touché. Je vous en remercie cordialement.
Toutefois les souhaits que vous formulez et qui me semblent parfaitement fondés sont exactement contraires aux directives que Mgr Mauro m’a données le même jour où vous alliez le voir. Non seulement il a approuvé mon absence du Chapitre, mais il m’a encouragé à ne plus m’occuper des affaires courantes. Laissant et le Chapitre et les affaires courantes aux soins de mes assistants.
D’autre part j’ai le sentiment que les capitulants sont satisfaits de cette solution et qu’ils souhaitent encore pouvoir me consulter, ce qu’ils font d’ailleurs. Ainsi les bonnes relations demeurent et la liberté du Chapitre général aussi !
Mais je suis néanmoins persuadé que cette manière de faire est profondément anormale et n’est pas selon les principes de la vie religieuse et de la conception qu’en a eu l’Église jusqu’à présent.
Vous remerciant encore de votre bonté et de votre aimable visite, m’excusant pour ce repas imprévu au restaurant en compagnie de ce bon M. Maubergue (?), je vous prie, cher Révérend Père, d’agréer l’expression de mes sentiments respectueux et cordialement dévoués in Xto et Maria.