Perspectives conciliaires entre la troisième et la quatrième session
Entre la seconde et la troisième session du Concile, S. Exc. Mgr Marcel Lefebvre, archevêque titulaire de Synnada en Phrygie, et Supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit, nous avait donné une étude où il « faisait le point » : voir notre numéro 81 de mars 1964. Aujourd’hui il fait semblablement « le point » entre la troisième et la quatrième session, et il fait à nouveau à la revue Itinéraires le très grand honneur de la choisir pour y publier son article.
Que le concile de Vatican II soit en définitive un bienfait pour l’Église, il semble difficile de ne pas l’affirmer au moins par principe. Mais il est une chose certaine dont il est impossible de douter sans attendre la fin du Concile, c’est qu’il aura manifesté, avec une évidence incontestable, combien l’Église, en certains de ses membres les plus élevés, peut être influencée par le magistère des temps nouveaux : l’opinion publique.